Normes et habitat passif
Par définition, un habitat passif consomme le moins d’énergie possible. Dans l’idéal, cela signifie un chauffage qui ne nécessite pas plus de 15 kWh/m2 (sur l’année), une étanchéité optimale à l’air et une dépense globale inférieure à 120 kWh/m2. Pour se rapprocher de ces normes très exigeantes, votre logement doit donc, avant tout, éviter au maximum les déperditions de chaleur. C’est là que l’isolation entre en jeu. En renforçant les fenêtres et en apportant une attention toute particulière à la toiture (responsable d’un tiers des pertes caloriques), vous pourrez déjà faire un grand pas vers l’habitat passif. Pour aller plus loin, il faudra faire la chasse aux ponts thermiques, installer une ventilation double flux et, si possible, un système de pompe à chaleur. Enfin, les appareils ménagers devront être le moins gourmand possible.
De l’habitat neutre à l’habitat positif
Les progrès en termes de consommation d’énergie ne s’arrêtent pas là. La maison de demain sera à même de créer plus d’énergie que ce dont elle a besoin pour fonctionner. Si c’est encore aujourd’hui l’apanage de quelques constructions expérimentales, toutes recouvertes de capteurs, à chaleur ou à énergie (panneaux solaires, pompe à chaleur, éoliennes, systèmes géothermiques…), les premiers immeubles à énergie positive font leur apparition. La révision de la réglementation thermique française prévue pour la fin de la décennie devrait faire de ces expériences la norme du bâti hexagonal.
L. LOUIS