À la fin d’une longue journée, on apprécie de pouvoir poser pieds et chevilles sur un accessoire adapté. Les repose-pieds n’existent que dans ce but.
Pour le bien de la circulation sanguine, il est conseillé, lorsque l’on est assis, de surélever légèrement les pieds. Bien calés dans leur canapé, certains suivent cette préconisation à la lettre en allongeant leurs jambes jusque sur la table du salon. Un acte qui n’est pas toujours apprécié, ni des maîtresses de maison, ni des mollets : les tables basses sont souvent un peu trop hautes pour se prêter à ce type de posture. C’est là qu’interviennent les repose-pieds, dont le rembourrage semble avoir été étudié uniquement pour améliorer notre quotidien.
L’Histoire sans peine
Les repose-pieds ne sont pas des nouveaux venus dans l’histoire de l’aménagement intérieur. Les nobles de l’Égypte antique les utilisaient déjà et, au xixe siècle, ces tabourets bas étaient recouverts d’une étoffe qui dissimulait leurs pieds. Depuis, cet accessoire s’est imposé partout, et sous de nombreuses formes. Depuis peu, on le trouve aussi parmi les éléments des salons d’extérieur, comme le Sunderö d’Ikea, dont le pin massif répond également à des soucis environnementaux. Par ailleurs, certains repose-pieds s’invitent désormais dans le monde du travail et se glissent sous les bureaux pour rendre les journées productives plus agréables.
Toujours plus
Ces petits meubles existent dans une grande gamme de modèles et de matières : cuir, velours ou autres tissus s’y retrouvent souvent. Certains cachent cependant plus d’un tour dans leur pied, en camouflant, par exemple, un espace de rangement ou en se transformant en petite table d’appoint. Collerette, un repose-pieds créé par le Studio Les M pour Casamania, renferme même une couverture intégrée. La preuve que le confort peut aussi être pratique !